Interview alumni : Madame Sandrine Tissot, responsable du pôle Make Up Peyrefitte Lyon

Sandrine TISSOT, c’est l’exemple type d’une femme passionnée et accomplie. Issue d’un milieu où l’art est apprécié, elle a su saisir toutes les opportunités qui se sont posées sur son chemin et les exploiter au maximum. Aujourd’hui responsable du pôle Make Up Peyrefitte Lyon, c’est avec beaucoup de bienveillance et de douceur que Sandrine nous livre son parcours de formation, son quotidien en tant qu’ancienne enseignante chez Peyrefitte.

Une interview remplie de gentillesse et d’expertise qui devrait en intéresser plus d’un. 

Quelle formation avez-vous suivie et quel diplôme avez-vous obtenu ? 

J’ai fait un baccalauréat Arts et Littérature sur Lyon, 3 ans de Beaux-Arts sur Annecy puis un BTS Esthétique et Cosmétique sur Lyon. 

Par la suite, j’ai travaillé en tant qu’Animatrice, Formatrice-Marque pour René Garraud sur le quart Sud Est de la France (22 départements), une petite année de 10 mois.
J’ai ensuite fait une saison d’hiver à Val d’Isère dans un institut de beauté - parfumerie, puis une saison d’été à Villeurbanne dans un institut / parfumerie. 

Je suis rentrée en tant qu’assistante médicale dans un cabinet de médecine esthétique sur Lyon. 

J’ai intégré l’école Peyrefitte Aix-les-Bains en tant que professeur de maquillage et manucure en 2008. 

Dix ans plus tard, j’ai intégré Peyrefitte Make Up. Lors de la première année, j’étais alors assistante de la directrice pédagogique. Aujourd’hui, je suis responsable administrative.  

Pourquoi avoir fait le choix de devenir enseignante, comment l’êtes-vous devenue ? 

Comment suis-je devenue enseignante ? Bonne question ! [rire] 

La vie sentimentale m’a fait quitter Lyon et venir sur Aix les Bains. En réalité, la vie m’a aussi menée sur Aix Les Bains, car à l’époque, mon BTS me permettait de travailler en médecine et chirurgie esthétique, chose que j’ai faite pendant de nombreuses années. 

J’ai assisté aux interventions, préparé le bloc, je m’occupais des soins en post-op et je conseillais ou re-maquillais les patientes après leur intervention. Puis, une loi est passée, interdisant aux personnes sans diplôme dans le domaine médical de travailler dans les cabinets médicaux. J’ai donc été relayée à l’accueil, mais ça ne m’a pas plu. 

Je suis donc partie, j’ai quitté Lyon, un peu déçue de sortir du milieu que j’adorais. 

Je me suis dit, vivre sur Aix-les-Bains ainsi que revenir sur ma formation initiale de l'esthétique c’est un retour aux sources. Je voulais suivre une formation spécifique soins-corps et je me suis donc intéressée à l’école Peyrefitte. 

Finalement, je me suis dit, pourquoi pas enseigner ? J’ai déposé mon CV, mon parcours a fait que ma candidature a été retenue par Mesdames Jacqueline Peyrefitte et Carole Peyrefitte et me voici devenue enseignante. 

Concrètement, enseigner, c’est quoi au quotidien ? 

Enseigner, c’est le contact humain, le relationnel, transmettre son savoir. C’est très enrichissant et intéressant de voir l’évolution de nos élèves, qui parfois, peuvent arriver en échec scolaire, en difficultés personnelles… Les voir s’ouvrir par des cours et des formations qu’ils aiment, et de savoir qu’ils apprécient les connaissances qu’on leur transmet, et qu’ils réussissent aux examens : c’est juste génial. 

Génial de les voir devenir de belles jeunes femmes et beaux jeunes hommes, qui reviennent nous faire un coucou pour donner des nouvelles, c’est super. 

Au quotidien enseigner, c’est transmettre son savoir et les pousser à sortir le meilleur d’eux - mêmes. 

Quelles sont vos plus grandes satisfactions dans votre métier, quel est votre meilleur souvenir ? 

Aujourd’hui, j’ai quitté l’enseignement depuis 3 ans. 

J’ai intégré l’école de maquillage sur Lyon, suite à l’accord de transfert de dossier par Madame Carole Peyrefitte. 

J’enseigne très peu, je m’occupe exclusivement de la partie administrative et également des stages de nos élèves. 

Nos étudiants partent en stage de façon très régulière. Nous leur proposons des stages ponctuels de quelques heures à quelques jours, sur des prestations de maquillage et coiffure, tant dans le domaine de la beauté, de l’événementiel, de l’audiovisuel que de la scène. 

Ma plus grande satisfaction, c’est vraiment de voir leur évolution. Aujourd’hui ce n’est plus tellement moi qui transmets mon savoir, ce sont les équipes pédagogiques, les professionnels que nos étudiants ont la chance de côtoyer et de faire de ces jeunes, des professionnels dignes de ce nom sur les techniques de maquillage et coiffage. 

Mon meilleur souvenir ? Il y en a plusieurs. Je dirais principalement de voir leur épanouissement dans leur formation et la réussite scolaire et professionnelle derrière, de les voir un peu comme un oiseau qui prend son envol. 

Un conseil à donner aux plus (et moins) jeunes, qui souhaitent réussir dans l’esthétique ? 

Aujourd’hui, rentrer dans le milieu de l’esthétique n’est pas difficile si on aime ce que l’on fait et si l’on aime prendre soin des autres. C’est un métier de l'ombre, l'esthétique et le maquillage. On y va pour prendre soin des autres, les mettre en valeur, prendre soin d’eux, leur offrir un moment de grâce par le soin et le maquillage : les embellir, les transformer. 

Je conseillerais donc d’être assidu en cours, c’est primordial. Mettre en application tous les conseils des professeurs, des formateurs, c’est un gage de réussite, avec du travail personnel en dehors de l’école bien sûr. Il faut aimer les autres, être à l’écoute. C’est un investissement de tous les jours. 

💌Vous souhaitez en apprendre davantage sur le parcours de Madame Tissot ? Envoyez-lui un petit message ! https://peyrefitte.datalumni.com/profile/31577